Si
de rester dans l’ombre,
Nous permet d’y voir clair,
Distiller l’arbitraire,
Et respirer nos airs.
Si de rester dans l’ombre,
Nous inflige à parfaire,
L’idée de nous surfaire,
Pour absorber l’amer.
Dans l’ombre, on fuit les jours et leur surnombre,
Dans l’ombre, on naît, on vit et on y sombre.
Si l’on pouvait chercher,
Les ombres effacées,
On ne voudrait plus jamais,
Croire en tous nos méfaits.
Si l’on voulait confondre,
Les jours et les nuits noires,
Il y aurait moins d’ombre,
Et l’on pourrait savoir,
Dans l’ombre, on fuit les jours et leur surnombre,
Dans l’ombre, on naît, on vit et on y sombre.